En 2012-2013, la Fédération des établissements d’enseignement privés a lancé un vaste chantier de réflexion sur l’école de demain. Différents comités se sont penchés sur la pédagogie, sur l’organisation scolaire, sur l’accueil d’élèves ayant des défis particuliers et sur les relations entre l’école et sa communauté.
À la suite de ces travaux qui ont mobilisé des centaines de personnes, plusieurs écoles privées ont apporté des changements significatifs à leurs façons de faire. Dix ans plus tard, on observe la mise en place de différentes initiatives à travers le Québec.
• Adoption d’horaires flexibles pour accroître l’autonomie et l’engagement des élèves dans leurs apprentissages, pour répondre aux besoins des jeunes qui apprennent plus rapidement et pour mieux soutenir ceux qui éprouvent des difficultés.
• Nouveaux aménagement des espaces d’apprentissage, avec du mobilier offrant davantage de flexibilité, des salles multimédias, des laboratoires de création numérique, des classes extérieures et des jardins scolaires.
• Personnel enseignant travaillant en équipe pour décloisonner les matières.
• Programmes sur mesure pour les jeunes ayant des défis particuliers.
• Introduction de nouvelles façons plus dynamiques d’évaluer les apprentissages.
De nouvelles écoles privées ont été créées, proposant des approches radicalement différentes, comme l’école Édu2 dans le Mile End et le Collège Sainte-Anne à Dorval.
Les écoles privées en région ont participé activement au chantier de l’école de demain. Un article publié sur le site du Journal de Montréal présente l’exemple du Séminaire Marie-Reine du Clergé au Lac-Saint-Jean et du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup qui ont modifié leurs façons de faire, tout en misant sur le développement de liens étroits et soutenus avec chacun de leurs élèves pour soutenir la persévérance et la réussite scolaire.
« Il y a trois clés pour construire l’école de demain. On doit faire preuve d’agilité pour s’adapter aux besoins des jeunes, des familles et de la communauté. On doit miser sur le développement professionnel du personnel et le travail d’équipe. Et surtout, il importe de créer un climat où chaque élève se sent bien et respecté à l’école. »
– Guy April, directeur général du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup