L'école
autonome

L’école autonome est agile. Elle peut s’ajuster rapidement devant un défi à relever. Solidement ancrée dans sa communauté, elle se mobilise pour créer un milieu de vie qui répond aux aspirations des jeunes et de leur famille, assurer la réussite de ses élèves et innover.

« LE GRAND AVANTAGE D’ÊTRE UNE ÉCOLE AUTONOME, C’EST QUE LES DÉCISIONS SONT PRISES À L’ÉCOLE MÊME. »

Le contexte pandémique a mis en lumière la grande capacité d’adaptation des écoles autonomes québécoises. L’agilité dont elles ont fait preuve est le fruit d’une culture bien implantée dans leurs milieux. Au fil des ans, ces écoles ont su faire de cette mouvance un état d’esprit qui imprègne toutes leurs organisations et les façons de faire de leurs équipes. Partez à la rencontre de l’une d’entre elles.

le monde des ecoles privees

« L’autonomie, c’est ce qui définit l’école privée au Québec. »

« Les écoles privées font partie du système éducatif québécois, mais ne relèvent pas des centres de services scolaires.  Malgré l’utilisation du terme « privé », qui porte à confusion, il est important de comprendre que ces écoles sont des OSBL encadrés par le ministère de l’Éducation. La direction de l’école peut déterminer ses grands objectifs, gérer ses budgets et faire ses propres embauches selon les orientations de son milieu.

Il ressort de ce fonctionnement autonome une liberté d’action pour démarrer des projets, faciliter la conciliation travail-famille, répondre aux besoins de l’équipe enseignante ou soutenir un élève à un moment particulier de son cheminement. »

Nancy Brousseau
Directrice générale de la Fédération des établissements d'enseignement privés

QU’EST-CE QU’UNE ÉCOLE AUTONOME?

Les écoles privées québécoises sont des organismes sans but lucratif, gérés par un conseil d’administration.  Certaines sont des coopératives. Celles qui sont subventionnées fonctionnent selon un modèle similaire à celui des  Centres de la petite enfance (CPE), des cégeps ou des universités à charte.

Relevant du ministère de l’Éducation, les écoles privées reçoivent des subventions qui correspondent à 60 % de ce qui est versé à l’école publique pour un élève régulier, pour les services éducatifs seulement.

Ces écoles ne reçoivent pas d’argent additionnel lorsqu’elles accueillent un élève ayant des difficultés particulières, contrairement aux écoles publiques. Elles n’ont pas accès aux fonds provenant des taxes scolaires et doivent entretenir elles-mêmes leurs bâtiments.

L’État ne paie ainsi qu’une partie des coûts de l’élève qui fréquente une école privée, l’autre partie étant assumée par les parents et les activités de financement de l’école.

C’est l’autonomie dans les pratiques de gestion de ces écoles qui leur permet de mettre sur pied des programmes et des initiatives susceptibles de faire une différence significative dans la vie des jeunes et des familles qui les choisissent.

 

David Bowles

Directeur général du Collège Charles-Lemoyne

Cet établissement situé en Montérégie accueille plus de 40 % d’élèves du secondaire ayant un plan d'intervention.

« L’école privée appartient à la communauté. Dans mon rôle, je relève d’un conseil d’administration sur lequel siègent des parents et des représentants de la communauté. Le conseil veille aux intérêts des élèves, des parents et de la communauté elle-même.  C’est par et pour elle que l’école privée existe. »